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Le chiffre-clef de cette semaine : 1,2 million. Il s’agit du maximum historique jamais atteint par les transactions immobilières dans l’ancien en moyenne annuelle (août 2022).

Transactions immobilières : des courbes historiques jusqu’en 2022

La baisse en cours des transactions dans l’ancien, qui vont probablement repasser sous la barre du million cet été, interroge nécessairement l’une des activités clefs du secteur immobilier et, par suite, les candidats aux formations à ces métiers. Les courbes historiques fournies par les Notaires de France, ainsi que les analyses de Jacques Friggit (IGEDD), nous rappellent tout de même à quel point la tendance était exceptionnelle jusqu’ici.

Volume des ventes : un essor constant depuis les années 1970

Avant 2010, les transactions étaient plutôt entre 600 et 800 000 unités par an, le principal creux ayant été enregistré suite à la crise de 2008 avec 560 000 ventes. Par ailleurs, on observe surtout une tendance à l’accroissement régulier du volume des ventes depuis les années 1970, et ceci indépendamment des aléas de l’accès au crédit, et à un rythme supérieur à la croissance du parc de logements. Avec désormais plus de 3% du parc mis en vente chaque année (contre 1,5 à 2,5% avant les années 2000), la vitesse de rotation du parc de logements anciens s’accroît pour les propriétaires physiques, témoignant ainsi d’une société française devenue plus mobile et/ou plus sensible à l’achat. Une donnée plutôt d’ordre culturel qui doit aider à appréhender les variations de court terme avec recul.