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Conjoncture & avenir du marché des grandes propriétés en Provence – Côte d’Azur. Tout va bien !

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Actuellement tout ce que l’on peut lire, entendre ou voir sur l’immobilier et ses perspectives n’incite pas à réjouissance mais cela ne concerne pas, et de loin,  le marché des grandes propriétés dans la région sud-est de la France. Ce marché n’entre pas dans les statistiques que nous voyons publier ces temps-ci. C’est un marché niche non représentatif du secteur économique et il faut le dire, peu actif. Bien que le montant des transactions soit souvent important, la valeur et encore plus le volume des échanges annuels, restent très marginaux par rapport au marché traditionnel du logement de la Provence Côte d’Azur.

Il faut reconnaître que bien souvent le désir de vente et celui d’acquérir ne sont pas le fruit d’une impérieuse nécessité, il ne s’agit pas de se loger mais de se faire plaisir, d’investir ou bien de changer de projet pour les cédants. Un marché où les propriétaires n’ont pas l’obligation de vendre et les acheteurs pas la nécessité d’acquérir n’est pas un marché disait David Lee mon associé. Il n’a pas tort, cela n’empêche pas que chaque année, régulièrement et quelle que soit la conjoncture, des domaines changent de mains.

Autrefois les acheteurs étaient surtout allemands, ces dernières années ils étaient anglo-saxons, il y a toujours eu, dans une moindre mesure, les scandinaves mais la majeure partie de la clientèle de ces domaines est la même depuis toujours ; elle est française, peut-être plus toujours résidente fiscale, soit, mais elle représente bien plus de la moitié des acheteurs. Cette proportion va sans doute augmenter du fait de l’attractivité fiscale des domaines agricoles.

L’attrait de la région, son patrimoine, son climat et la sureté des investissements à moins de 2 heures d’avion de toute l’Europe lui confère un statut très solide. Depuis plus de 10 ans une autre clientèle est apparue, celle d’Europe de l’Est qui n’est située qu’à 5 heures de vol. Clientèle qui, tout comme les italiens, se concentrait surtout sur le littoral  mais qui s’intéresse maintenant à l’arrière pays de la Côte d’Azur et ses grands espaces. On peut parier que c’est la seule clientèle étrangère qui augmentera, un lien culturel historique ancien entre la Russie et la Côte d’Azur doublé de plus de liaisons aériennes quotidiennes appuient cet engouement. L’émergence économique de l’Asie et de l’Amérique du sud, sauf cas particulier, ne devrait pas apporter un nouveaux flux d’acheteurs dans le Sud Est, dans la mesure où on n’achète pas une maison de campagne à 20 000 kilomètres de chez soi. Ces investisseurs là s’arrêteront aux capitales européennes. Du temps de la grande prospérité japonaise, les acheteurs nippons ont été extrêmement rares dans la région.

Pour 2013, on peut donc compter sur une certaine continuité de 2012 avec toutefois une légère hausse du stock et un choix plus large de propriétés. Il faut par ailleurs ne pas oublier qu’un Domaine à vendre au dessus de Nice ou à Aups dans le Var restera toujours en concurrence avec son équivalent dans les Alpilles, le Luberon et parfois la Toscane. Mais comme il en a toujours été, la vente la plus rapide reste celle des domaines en bon état et jouissant d’une situation attractive. La nouveauté pour 2013,  le statut agricole qui devient un atout très important pour les résidents fiscaux français.
Bonne année 2013 !

Eric Legastelois
Agent Immobilier