Programmes de recherche

Programme SEMEUR
Capacité des infrastructures de transport à répondre à la demande en Services Écosystémiques du MiliEu Urbain
Période / Duration : 2021-2025
Partenaires / Partners : INRAE, AgroParisTech, Valorhiz, Grand Lyon
Chercheurs ESPI / ESPI Researchers : Carmen CANTUARIAS-VILLESSUZANNE (coordination scientifique / principal investigator), Jeffrey BLAIN, Laura BROWN
Budget total / Total Budget : 187 039,85€
Mots-clefs / Key Words : Infrastructures de transport, milieu urbain, services écosystémiques des sols et des arbres, évaluation monétaire. / Transportation infrastructures, urban environment, soil and tree ecosystem services, monetary assessment.
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Résumé
Le projet SEMEUR explore la façon dont les infrastructures linaires de transport et leurs emprises (ILTe) ont la capacité d’accueillir un projet de restauration écologique. Il vise à soutenir la reconnexion des espaces de nature urbaine avec les trames vertes et bleues et à promouvoir la constitution de forêts urbaines tout comme la végétalisation de la ville.
Les ILTe considérées sont : réseaux routiers, ferroviaires, trams, souterrains et aériens (eau, électricité, gaz) et fluviaux. Le projet SEMEUR développe une méthodologie d’évaluation de la demande en services écosystémiques des sols (SES) appliquée à un territoire du sud de la Métropole de Lyon, fragmenté par de nombreuses barrières écologiques, notamment routières, industrielles et ferroviaires.
Le projet associe ainsi les parties prenantes (collectivités territoriales, acteurs industriels et chercheurs) pour promouvoir la restauration écologique des emprises foncières des ILTe. Il intègre également la participation citoyenne par l’analyse des préférences paysagères de la végétalisation des ILTe, en particulier sur le nouveau réseau de tram dans la métropole. Les résultats de cette recherche s’inscriront plus largement dans le projet “Anneau des parcs”, soutenu par le déploiement du Plan Canopée de la Métropole de Lyon.
Site du projet : https://semeur.hypotheses.org/
Summary
The SEMEUR project explores how linear transportation infrastructures and their rights-of-way (LTIr) have the capacity to host an ecological restoration project. It aims to support the reconnection of urban nature spaces with green and blue ecological networks and to promote the constitution of urban forests as well as the greening of the city.
The LTIr considered are: road, rail, streetcar, underground and overhead networks (water, electricity, gas) and river networks. The SEMEUR project is developing a methodology for assessing the demand for soil ecosystem services (SES) applied to a territory in the south of the Lyon metropolitan area, which is fragmented by numerous ecological barriers, notably roads, industrial facilities and railways.
The project brings together stakeholders (local authorities, industrial actors and researchers) to promote the ecological restoration of LTIr land rights. It also integrates citizen participation through the analysis of landscape preferences for the vegetation of LTIr, in particular on the new streetcar network in the Lyon Metropolis. The results of this research will be part of the « Ring of Parks » project, supported by the deployment of the Lyon Metropolis “Canopy Plan”.
Project site : https://semeur.hypotheses.org/ (in French)

Programme ESTER
Evaluation des effets socio-territoriaux de l’économie résidentielle dans les espaces ruraux sous influence métropolitaine
Période / Duration : 2021-2023
Partenaires / Partners : Universités Lyon 2 et Lyon 3, Association des maires ruraux de France, Région Auvergne-Rhône-Alpes (Pack Ambition recherche), Communauté de communes de la Dombes
Chercheurs ESPI / ESPI Researchers : Samuel DEPRAZ (coordination scientifique / principal investigator)
Budget total / Total Budget : 217 500 €
Mots-clefs / Key Words : Economie résidentielle, espaces périurbains, développement local, métropolisation, résilience spatiale / residential economy, suburban areas, local development, metropolization, spatial resilience
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Résumé
Avec le déclin des activités productives dans les campagnes, notamment agricoles et industrielles, les espaces ruraux voient leur développement porté avant tout par la base résidentielle, entendue comme l’apport de revenus privés dans les territoires du fait des migrations pendulaires, des retraites, des résidences secondaires, du tourisme et des loisirs. La capacité des campagnes à fixer ces revenus exogènes grâce à leurs aménités paysagères et touristiques va grandissante depuis la « renaissance rurale » de la fin des années 1970. De ce fait on considère aujourd’hui, avec la notion d’économie résidentielle, que ce développement constitue une base économique motrice en soi, et ceci de manière autonome, sans plus s’appuyer sur la croissance du secteur productif. Renversant la logique ancienne, c’est elle qui génère de l’activité productive dans les campagnes (ex : transactions immobilières, activités libérales, artisanat spécialisé, services à la personne).
L’objectif de ce projet est d’évaluer l’apport réel de cette économie résidentielle pour les territoires ruraux sous influence métropolitaine afin de conforter les stratégies du développement local auprès des partenaires économiques et politiques régionaux. Il s’agit aussi de tester la capacité de résilience des territoires ruraux et de cette base résidentielle suite à la crise sanitaire et à l’envol des prix et des volumes de vente de logements.
La démarche de recherche, à vocation applicative et partenariale, repose ainsi sur un double processus : qualitative, elle visera à identifier les motivations, préférences et trajectoires individuelles des populations-cibles de l’économie résidentielle et la manière dont les élus prennent (ou non) en compte ce gisement de ressources. Quantitative, elle cherchera à évaluer la progression de cette économie à partir des budgets-ménage et à estimer les retombées effectives de cette économie résidentielle sur quelques communes-test disposées le long d’un gradient centrifuge au nord-est de l’agglomération lyonnaise (secteur Dombes).
Summary
With the decline of productive activities in the countryside, particularly in agriculture and industry, the development of rural areas has been driven primarily by their “residential base”, understood as the influx of private income into the territories generated by commuting, retirement, secondary residences, tourism and leisure activities. The capacity of the countryside to fix these exogenous incomes thanks to its landscape and tourist amenities has been growing since the « rural rebirth » of the late 1970s. As a result, the concept of “residential economy” is now considered to be an autonomous driving economic base, without relying on the growth of the productive sector. Reversing the old logic, the residential economy generates productive activity in the countryside (e.g. real estate transactions, liberal activities, specialized crafts, personal services).
The objective of this project is to evaluate the real contribution of this residential economy for rural territories under metropolitan influence in order to support the local development strategies of regional economic and political partners. At the same time, it aims at testing the resilience capacity of rural territories and of this residential base following the health crisis and the surge in housing prices and sales volumes.
The research approach, with an applicative and partnership vocation, is thus based on a double process: qualitative, it will aim to identify the motivations, preferences, and individual trajectories of the target populations of the residential economy and the way in which local representatives take (or not) into account this resource base. Quantitative: it will seek to evaluate the progression of this economy on the basis of household budgets and to estimate the effective impact of this residential economy on a few test municipalities located along a centrifugal gradient in the northeast of the Lyon urban area (Dombes area).