Qu’est-ce qu’artificialiser veut dire ?

Définitions comparées de l’artificialisation des sols en contexte de contrainte foncière forte

A Paris, le 31 mars 2022

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Contexte

L’introduction de la doctrine « zéro artificialisation nette » dans le plan Biodiversité en 2018 et la promulgation de la loi Climat et résilience en août 2021 ont placé au cœur de l’actualité immobilière la nécessité de réduire la consommation de terrains dans la construction. La réflexion scientifique a exploré de nombreuses voies afin de répondre à cet impératif. Il a cependant été rapidement fait état de la difficulté de mesurer correctement l’artificialisation des sols. Le problème se situerait en amont : les définitions de ce que l’on entend par « artificialisation » ne sont toujours pas concordantes.

 

Cette journée d’étude invite ainsi les spécialistes de la question à apporter une lecture actualisée de la notion d’artificialisation, notamment dans les champs juridique, économique, écologique, agronomique ou urbanistique, mais aussi dans toute autre approche permettant d’enrichir le débat contradictoire sur un objet devenu politique.

Sessions

INTRODUCTION

Samuel Depraz, Directeur de la recherche, Groupe ESPI, Laboratoire ESPI2R
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OUVERTURE

Carmen Cantuarias-Villessuzanne, Enseignante-chercheuse, Groupe ESPI, Laboratoire ESPI2R
Investissement immobilier et zéro artificialisation nette
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1. L’ARTIFICIALISATION : UNE APPROCHE PAR LE DROIT ET LA RÉGLEMENTATION

Maylis Desrousseaux, Maîtresse de conférences, École supérieure des géomètres et topographes (ESGT), Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
La juridicisation de la notion d’artificialisation des sols
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Sébastien Hendrickx et Jean-Marie Halleux, respectivement chargé de recherche et professeur, Université de Liège, centre de recherche en sciences de la ville, du grand territoire et du milieu rural (Lepur) et service de géographie économique (Ecogeo)
Zéro artificialisation nette en Wallonie (Belgique) : cadrage et rezonage
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2a. COMPRENDRE L’OCCUPATION DES SOLS PAR LES OUTILS DE MESURE

Damien Delaville et Gianluca Marzilli, respectivement urbaniste, chargé d’études et géomaticien, producteur de données, L’Institut Paris Région
Le MOS+: un nouvel outil pour une connaissance moins binaire de l’occupation des sols en Île-de-France
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Mathieu Fernandez et al., Chercheur postdoctoral, UMR 8212 Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), EA 3716 Laboratoire histoire des technosciences en société (HT2S)
Contribution à la mesure de l’artificialisation des sols en milieu urbain dans la longue durée par les données topographiques historiques. Deux zones d’urbanisation aux XIXe et XXe
siècles à Paris
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2b. AFFINER LA LECTURE DU RYTHME ET DE LA NATURE DE L’ARTIFICIALISATION

Axel Pecheric, Doctorant, université de Rouen-Normandie, UMR 6266 Identité et différenciation de l’espace, de l’environnement et des sociétés
Géovisualisation de l’usage des sols artificiels dans les villes européennes en 2006, grâce aux lois d’échelles urbaines
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Laurent Couderchet et Amélie Soubie, respectivement professeur et doctorante, université Bordeaux-Montaigne, UMR 5319 Passages
Les bases de données numériques à haute résolution et la détermination des espaces artificialisés
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3. LA RÉDUCTION DE L’ARTIFICIALISATION, ENTRE IMPÉRATIF ÉCOLOGIQUE ET ATTENTES SOCIALES

Thomas Boutreux, Marc Bourgeois, Bernard Kaufmann, respectivement doctorant, école urbaine de Lyon, UMR 5600 Environnement, ville, société (EVS), UMR 5023 Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (Lehna) ; maître de conférences, université Jean-Moulin-Lyon III, UMR EVS ; maître de conférences, université Claude-Bernard-Lyon I, Lehna
Dénouer le compromis de l’urbanisme écologique en conciliant densification et végétalisation,
une stratégie opérationnelle de maîtrise foncière de l’artificialisation
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Elie Morin et al., Doctorant, université de Poitiers, UMR 7267 Laboratoire d’écologie et biologie des interactions (EBI)
Combiner les approches de télédétection à très haute résolution spatiale et l’écologie du paysage
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Martin Bocquet, Chargé d’études urbanisme foncier, Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema)
Pourquoi n’est-il pas possible de mesurer l’artificialisation (et comment nous l’avons fait quand même) ? Présentation des données du portail national de l’artificialisation
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Appel à contribution

Les propositions de contribution (résumés en 5 000 signes maximum), assorties de 10 références bibliographiques maximum et d’un court CV des contributrices et contributeurs, seront à adresser avant le 1er mars 2022 à l’adresse suivante: recherche@groupe-espi.fr.

Les communications pourront se faire soit en distanciel, soit en présentiel sur le campus parisien du Groupe ESPI, à Levallois-Perret, ceci en fonction de l’évolution des contraintes sanitaires en vigueur. L’inscription sera gratuite, mais obligatoire.

Les actes de cette journée d’étude seront publiés en ligne, après acceptation des articles définitifs, sur le site des CahiersESPI2R.