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Nous avons constaté un ralentissement de l’activité concernant les transactions dans le résidentiel à Paris. En effet, si nous suivons les chiffres produits par les notaires, une chute de 25% des transactions en résidentiel a été enregistrée sur l’année 2012. Le secteur du 15ème, où nous agissons, n’est pas épargné par cette baisse.  Pour autant, nous avons observé, au travers des transactions que nous avons réalisées l’année passée, que les prix sont restés relativement élevés (rares sont les biens ayant été vendus à moins de 10.000€/mètre carré). Les logements de petites surfaces restent toujours très recherchés.

La crise que nous connaissons est évidemment pour partie un facteur de cette diminution des ventes de logements à Paris et en France en général. La réticence à l’acquisition dans le résidentiel est marquée par un contexte économique peu favorable à l’investissement immobilier. N’oublions pas non plus que l’année 2012, comme chaque année d’élection, s’inscrit dans une période de doute pour les français qui préfèrent reporter leur investissement. La combinaison de ces deux éléments n’a pas favorisé le marché immobilier et en particulier, celui du résidentiel.

Nous constatons un regain d’activité pour le début de l’année que nous espérons se poursuivra pour l’ensemble  de l’année 2013. Le taux des prêts historiquement bas depuis quelques mois pourrait permettre un retour des transactions. Cependant, les banques restent très frileuses quant à la délivrance des prêts aux particuliers. Il est donc nécessaire de tempérer la reprise des transactions dans un contexte économique toujours incertain.

Concernant le secteur du luxe, il s’agit bien sûr d’un marché à part entière qui ne s’analyse pas de la même manière. En 2012, nous avons pu constater une stabilité de l’activité du fait, notamment de la présence d’investisseurs étrangers très enclins à l’acquisition de biens d’exception dans la capitale.

Interview Enguerrand FETY

Directeur associé OXWOOD